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Throne of Glass
de Sarah J. Mass

Le 16 décembre dernier, j'ai mis la main sur Throne of Glass ("Keleana, l'assassineuse" en français) de Sarah J. Mass, autrice de fantasy/young adult particulièrement connue, entre autres, pour sa saga de romantasy ACOTAR (A Court of Thorns and Roses).

La saga Throne of Glass, divisée en 8 tomes (chacun possédant un nom différent) a été écrite avant celle de ACOTAR, et ce que j'ai lu représente son premier tome. Je crois aussi qu'il s'agit du premier livre édité de l'autrice.

J'ai terminé la lecture de ce premier tome le 10 janvier. Et...

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J'ai franchement pas aimé et je ne comprends pas trop pourquoi autant de gens encensent ce bouquin. Je me demande même comment il a pu être édité. Encore, s'il était auto-édité, j'aurais été bien plus indulgente, mais il a été édité ! Il est donc passé entre les mains de professionnels !

Elena : Tu y vas un peu fort, non ? :o

Seven : Au bout d'un moment, il faut être honnête. Une grande partie de cette histoire n'a aucun sens logique ou ne sert à rien à rien d'autre qu'à remplir des pages inutiles. -w-

Évitons d'entrer trop dans les détails pour le moment. Chaque chose en son temps ! ^^

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Déjà, je vais mettre les choses au clair :

- Tout ce qui suit ici n'est que mon avis et mon ressenti personnel. Mon but n'est pas de descendre Throne of Glass ou Sarah J. Mass, mais de vous faire comprendre pourquoi ce livre ne m'a pas du tout plu. D'ailleurs, ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé cette histoire que vous allez également détester. La preuve : cette saga et son autrice sont populaires ! Si vous souhaitez vous forger votre avis personnel là-dessus, je vous invite à aller lire le bouquin.

- Ce livre est classé en fantasy young adult. Même si je ne suis pas spécialement attirée par le "young adult" en général, la fantasy ça me parle. D'ailleurs, en me fiant au pitch de l'histoire, certains éléments me parlaient et me semblaient intéressants malgré la "romance" présente. Je ne m'attendais pas à un truc extraordinaire pour autant et malgré ça, Throne of Glass m'a quand même déçue sur quasiment tous ses aspects. Mais je vais développer.

- Il y aura pas mal de spoilers, même si je vais essayer de les limiter. Donc, si vous comptez lire ce livre, je vous déconseille d'aller plus loin. Sauf si ça ne vous dérange pas de connaître le scénario dans sa globalité.

- J'ai lu la version anglaise même si j'ai essayé de traduire le texte avec Google trad, mais le résultat n'était pas fou. N'étant pas super calée dans cette langue (je me débrouille mais sans plus), il se peut donc que j'ai mal compris certains détails, même si j'ai capté les grandes lignes de l'histoire.

Derek : Par quoi on commence, du coup ? ^^'

Epon : Peut-être la cover et le résumé ?

Bonne idée, tiens. Je vous donne les deux en même temps :

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« Au royaume d'Adarlan, seule la secte des Assassins ose encore s'opposer au pouvoir du roi.

Keleana, la plus célèbre assassineuse du pays, a été condamnée aux travaux forcés.

Pour gagner sa liberté, elle doit combattre dans un tournoi à mort dont l'unique survivant devra servir le roi pendant quatre années. Mais les concurrents, l'un après l'autre, sont éliminés de façon mystérieuse et Keleana sent son tour venir. Manifestement, d'obscures forces magiques ressurgissent dans la cité royale et la jeune fille, pour sauver sa peau, devra trouver des alliés à la cour même du roi. Et jouer de toutes les armes dont elle dispose.

Son entraîneur, le capitaine Chaol, et le prince Dorian qui l'a prise sous son aile sont-ils dignes de confiance ?

En tout cas ils ne sont pas insensibles à ses charmes... »

 

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Derek : J'ai toujours du mal avec le terme "assassineuse", je vous avoue...

Elena : C'est pas assassine, le féminin d'assassin ? :o

Normalement, si. En tout cas, ça me paraît plus logique, moins compliqué à prononcer et ça sonne mieux à l'oreille.

Epon : La personne ayant traduit cette histoire aurait même pu laisser le mot assassin tel quel. Pour moi, ce mot n'a pas spécialement de genre.

Pour toi, oui. Pour les autres, je sais pas. ^^

Seven : Pour en revenir au résumé, paye la crédibilité de cette "assassineuse" qui est sensée être la meilleure du royaume, mais qui est quand même célèbre et ultra-connue pour diverses raisons.

J'avoue aussi que ça m'a paru bizarre. Surtout en tant qu'autrice d'une histoire de fantasy ayant justement un assassin comme protagoniste. *patpat Seven qui me fait une moue blasée*

Pour moi, un assassin, qu'il soit le meilleur du monde ou non, est sensé être discret et faire profil bas, justement pour qu'on ne le reconnaisse pas en tant que tel ! Parce que l'assassinat est un crime généralement puni par la loi. D'ailleurs, dans le résumé, Keleana (qui s'écrit aussi Celaena dans la version anglaise... pourquoi avoir changé son orthographe d'une langue à l'autre, je sais pas !) a été condamnée à travailler dans des mines. Mais si elle est VRAIMENT la meilleure assassine de son royaume, comment et pourquoi elle s'est faite attrapée ? Pour un assassin encore débutant, je comprendrais, mais pour la "best assassin ever", ça me paraît très étrange.

Derek : Ou alors, le niveau moyen des assassins de cet univers est vraiment nul... x)

Elena : D'ailleurs, c'est expliqué ? La façon dont Celaena s'est fait emprisonnée ? :o

Don't remember, don't care ! C'est pas comme si cette histoire s'attardait véritablement là-dessus de toute façon...

 

 

Tant qu'on est sur le sujet, parlons-en, du côté "assassin" de Celaena.

Seven : Pire assassin que j'ai jamais vu, cette nana. Elle passe son temps à se venter intérieurement qu'elle peut faire un carnage en tuant tous les gens autour d'elle de manière stylée pour s'échapper, mais elle ne le fait jamais ! Durant toute l'histoire, elle ne tue personne ! Pas même le "grand méchant" qui se fait tuer par quelqu'un d'autre ! -___-

Epon : On en parle aussi du fait qu'elle n'est pas suffisamment sur ses gardes ? Elle dort dans sa chambre à poings fermés et des gens y entrent comme dans un moulin sans qu'elle ne s'en rende compte. À un moment, elle mange des bonbons mystérieusement posés sur son lit et dont l'origine est inconnue, sans se dire que quelqu'un aurait pu les empoisonner ! Je rappelle quand même le contexte et le plot de l'histoire : les participants du tournoi se font mystérieusement tuer les uns après les autres de manière violente.

Derek : Je trouve qu'il y a une dissonance entre l'ambiance retranscrite dans le livre et le contexte, justement. Du point de vue d'un lecteur, ce qui se passe est plutôt sombre et macabre, mais les personnages agissent souvent de façon puérile et pensent plus à leurs amourettes qu'à une façon de résoudre cet énorme problème qui les menace. Ce qui m'a tué un peu l'immersion et la crédibilité du récit...

Vous avez tous les trois résumé mes pensées. Celaena, pour moi, c'est une fausse badasse. Certes, il y a quelques moments où elle brille un peu, surtout vers la fin, mais dans 90% de l'histoire, elle réagit comme une gamine (elle a 18 ans, on lui en donne 12...) ayant une obsession pour les belles robes et la lecture, et passant son temps à jouer du piano-forte. Alors, je n'ai rien contre les personnages féminins de ce style et je peux même trouver ça intéressant quand c'est bien amené et que ça sert le personnage et le scénario. Mais dans le cas de Celaena, le principal problème, c'est qu'on nous balance ça à la figure de la façon la moins subtile qui soit.

Quand on nous montre cette fille s'extasier devant une belle robe par exemple, j'ai eu l'impression que l'autrice était en mode "Regardez ! C'est un assassin badass mais elle aime les trucs de filles ! Elle est coquette, féminine et tout ! Hi hi !"

Ok. Si tu veux. Mais c'est pas ça qui la rend plus intéressante à mes yeux. Surtout fait comme ça.

Epon : Personnellement, ça m'a fait l'effet inverse. À force de la voir insister sur son obsession pour les robes, Celaena m'est devenue insupportable. -w-

Elena : J'avoue qu'elle en faisait trop. En fait, le problème n'est pas qu'elle aime les robes ou autres, c'est plutôt la façon dont sa passion pour ces choses est racontée et que la narration insiste trop dessus. owo

Seven : Surtout que ça ne sert à rien au scénario, quoi ! Oui, ça développe un peu le personnage, si on peut dire ça comme ça. Mais vu le contexte et en tant que meilleure assassin du monde, porter de belles robes n'est pas censé être sa préoccupation première ! Étant assassin moi-même, je suis bien placé pour parler ! J'aime être classe, mais ma priorité numéro un est de survivre face à des gens qui veulent ma peau et de faire en sorte que mon entourage ne se fasse pas buter !

Derek : En fait, Celaena fait aussi de la survie une priorité, vu que son but ultime est de gagner le tournoi pour se rapprocher de la liberté. C'est juste que ça ne se ressent pas durant une bonne partie du livre.

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Ce qui me tue avec Throne of Glass, c'est qu'il y avait de l'idée dans la prémisse de départ et que l'autrice avait moyen de faire une histoire et un protagoniste cools ! Un femme assassin badass prisonnière qui doit remporter un tournoi mortel pour devenir le champion du roi avant de gagner sa liberté, en usant de ses talents de tueuses pour éliminer ses adversaires. Un tel pitch laisse imaginer des scènes d'action stylés, des réflexions intéressantes sur la moralité et les actes criminels, sur l'intérêt et l'éthique d'un tel tournoi organisé par la royauté et opposant des criminels réputés et redoutés. On peut même visualiser des possibilités de retournement de situation comme par exemple :

- Les criminels survivants qui s'allient à un moment avec l'héroïne pour tenter de renverser le pouvoir.

- Celaena qui gagne le tournoi puis qui tue le roi pour ne pas être son pion avant de disparaître.

- Ou même (si on veut vraiment une romance dans tout ce bordel) faire en sorte que Celaena se rapproche du prince (sans qu'il n'y ait un triangle amoureux comme dans l'histoire, hein ?) jusqu'à ce que les deux tombent mutuellement amoureux, puis qu'ils décident de s'entraider pour surmonter les obstacles sur leurs chemins respectifs.

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Au final, le tournoi passe quasiment à la trappe pour laisser place à un triangle amoureux complètement insipide et osef entre l'héroïne, le prince et le capitaine de la garde.

Epon : C'est vrai qu'il n'était pas terrible, le tournoi. Les concurrents doivent passer plusieurs épreuves soi-disant mortelles mais on se retrouve avec des trucs basiques comme le tir à l'arc, l'escalade ou le simple duel à l'épée. :/

Seven : Mon "préféré" c'est celui avec les poisons. Ils doivent classer des poisons du plus inoffensif au plus toxique et boire celui qu'ils jugent le moins pire. Certains se trompent mais ne meurent pas parce qu'on leur donne des antidotes juste après. *facepalm*

Elena : Un comble pour des épreuves soi-disant mortelles destinées à des criminels ! XD

Derek : Finalement, le tournoi n'est pas le truc le plus dangereux qui tue les participants tout au long de l'histoire. D'ailleurs, on ne s'attarde même pas sur ces derniers qui sont pourtant censés êtres des criminels connus et dangereux ! Ce qui fait que tous les supposés rivaux/adversaires de Celaena sont inintéressants ou complètement inutiles. Même son principal ennemi dans ce tournoi est naze. -w-

J'avoue ! OwO

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D'ailleurs, les personnages, parlons-en ! Aucun personnage ne m'a spécialement marquée ou plu. Dorian, le principal love-interest, est juste un prince charmant qui n'a pas envie de se marier à ses prétendantes et qui n'a d'yeux que pour Celaena... juste parce qu'elle est jolie et "qu'elle n'est pas une fille comme les autres". -_____-'

Le roi, dont j'ai oublié le nom, n'est pas terrible. Il a vite-fait un semblant de développement à la toute fin mais c'est pas ouf. Les antagonistes censés être mystérieux, on les devine à des kilomètres tellement la narration est peu subtile et l'histoire prévisible. J'ai eu un demi espoir pour le personnage de Nehemia qui devient l'amie de Celaena tout au long de l'histoire. Mais certaines de ses réactions et de ses agissements m'ont fait lever les yeux au ciel, et elle m'a finalement laissée indifférente même si j'apprécie son amitié avec l'héroïne. Chaol, le capitaine de la garde royale, meilleur ami du prince et second love-interest de Celaena, est le seul personnage m'ayant suscité un tant soi peu d'intérêt au début. Mais plus j'ai avancé dans la lecture, plus il m'a exaspérée et frustrée.

Seven : "En tant que capitaine de garde royale, je déteste les criminels du plus profond de mon coeur. Mais pour diverses raisons obscures, je trouve la meilleure assassine de tous les temps belle et attachante". Le personnage de Chaol résumé en deux phrases. >>

Derek : C'est trop ça ! X')

Epon : Difficile de faire plus contradictoire pour un même personnage. -w-

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Pour ce qui est de la romance, le bilan est simple :

- Les personnages concernés sont soit détestables soit ennuyants.

- L'insertion du triangle amoureux n'était pas indispensable en plus d'être complètement osef. Surtout qu'il ne mène nulle part. Ce n'est pas plus mal de mon point de vue mais du coup, pourquoi l'avoir inséré et avoir concentré une partie conséquente du roman là-dessus ?

- C'est niais et immature à souhait entre Celaena et Dorian, qui ont pourtant respectivement 18 et 19 ans.

- En plus d'être trop rapide, je n'ai pas compris d'où elle venait. Jusqu'à maintenant, je ne comprends pas pourquoi Dorian et Chaol sont autant en kiff sur Celaena à part le fait qu'elle soit jolie et "qu'elle ne soit pas une fille comme les autres".  Et vice-versa pour Celaena vis-à-vis de Dorian. Donc, on a l'impression d'une romance très superficielle et qui, en plus, ne part pas spécialement sur de bonnes bases. (El famoso enemies to lovers.......... >>')

En gros, Throne of Glass réunit tout ce qui m'insupporte dans une romance.

Seven : Au moins, il n'y a pas de scène de cul.

Ce fait m'a surprise parce que connaissant la réputation de Sarah J. Mass et de sa saga ACOTAR, je m'étais mentalement préparée à en subir au moins une. Mais c'est pas plus mal !

Epon : En même temps, les personnages concernés agissent comme des enfants immatures. J'aurais trouvé une scène sexuelle entre eux limite perturbante.

Elena : Je pense que Derek m'aurait forcée à abandonner la lecture, s'il y en avait eu une ! XD

Derek : Si c'était vraiment explicite et détaillé, ouais. Effectivement. Et j'aurais moi-même abandonné aussi. u-u

 

 

De quoi n'ai-je pas encore parlé ? L'univers et le lore.

Je vais être honnête, il y a des choses intéressantes et de bonnes idées de ce côté-là. Sauf qu'à part pour certains éléments servant de plot-twist (pour ne pas dire Deus ex Machina) vers la fin, la plupart sont simplement survolés pour ne plus être abordés ensuite. Mais bon, sachant qu'on parle d'un premier tome d'une saga, je reste indulgente là-dessus en me disant qu'ils sont plus développés dans les tomes suivants.

Par contre, le truc qui m'a fait rigoler, c'est la raison pour laquelle l'histoire s'appelle "Throne of Glass". Ou trône de verre en français.

Non, ce n'est pas parce que le trône du roi est en verre. En fait, une partie du château est recouverte de verre pour l'esthétique. C'est tout ! :D

Seven : Ce qui est complètement stupide ! Le verre, ça se casse à ce que je sache ! Quel intérêt de construire un bâtiment en verre ?

Elena : Il y a peut-être un truc magique derrière ce verre ? :o

Epon : Je me suis dit la même chose au tout début, mais ce n'est pas expliqué dans ce roman-là.

Derek : Si il y avait vraiment une affaire magique derrière, ce qui serait contradictoire dans un royaume où la magie est soi-disant proscrite, pourquoi ne pas avoir recouvert tout le château, dans ce cas ? -w-

Don't know, don't care ! :D

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Je pense avoir fait le tour de mon avis vis-à-vis de cette histoire. Pour résumé en une liste les raisons pour lesquelles je n'ai pas apprécié Throne of Glass :

- Une héroïne se vantant d'être le meilleur assassin qui soit mais qui n'est pas crédible dans ce rôle et qui se révèle être une gamine écervelée superficielle avec une grande gueule, plus agaçante et tête-à-claques qu'autre chose. (Et qui est un poil sexiste par moments, pour couronner le tout !)

- Des personnages secondaires au mieux, chiants ou peu intéressants, au pire, complètement nuls ou inutiles.

- Des antagonistes prévisibles, clichés et/ou oubliables.

- Un tournoi soi-disant mortel pour ses concurrents mais qui est survolé alors qu'il était vendu comme étant le coeur de l'intrigue si on se fie au résumé et au début de l'histoire.

- Une ambiance générale censée être sombre, malsaine et angoissante (notamment par rapport aux assassinats touchant les concurrents) qui ne fonctionne pas sur moi. Ce qui est dommage parce que j'adore suivre les fictions de ce genre, d'habitude.

- Une romance (un triangle amoureux, en plus... -w-') sans saveur, niaise, mal menée et trop envahissante pour le bien du scénario.

Epon : *avec sarcasme* Tout pour plaire !

Les seuls points positifs que je relève c'est l'univers qui est sympa, le lore qui a de bonnes idées et le texte en lui-même (en anglais car je ne sais pas trop ce qu'il en est de la version française) qui est bien écrit et qui se laisse lire sans réelle difficulté. Malheureusement, ça ne suffit pas à mes yeux pour rattraper un scénario ennuyeux et des personnages pénibles pour la quasi-totalité.

Elena : C'est déjà pas mal, que tu aies apprécié l'univers et le lore ! X)

Ça ne veut pas dire pour autant qu'ils m'ont marquée. D'autant plus que ça reste du classique pour de la fantasy. Il n'y a rien de révolutionnaire ou de mémorable. D'ailleurs, à l'heure où je tape cette partie, j'ai dû oublié une grande partie du lore de cette histoire. owo

Derek : Au moins, t'as retenu et apprécié quelques trucs dessus. Je t'avoue avoir sauté des pages durant ma lecture, tellement il ne se passait pas grand-chose. ^^

Seven : J'ai fait pareil ! Le lore n'est pas ce qui m'intéresse le plus. Si le scénario et les personnages sont nazes, pourquoi je devrais en avoir quelque chose à foutre du lore et de l'univers ?

Epon : Je pense qu'on peut apprécier l'univers et le lore d'une fiction sans spécialement aimer son intrigue et ses personnages. Je ne suis pas une grande fan de Fairy Tail ou de ses personnages, pourtant je trouve son univers ainsi que son fonctionnement sympathiques ! :)

Après, là où je peux rejoindre Lao, c'est lorsque le lore exposé ne sert vraiment à rien et est juste là pour faire du remplissage. Mais je suis globalement du même avis qu'Epon. Il m'est déjà arrivée d'apprécier des oeuvres (littéraires ou autres) pour leurs univers et/ou lores fascinants sans pour autant m'attacher aux personnages principaux ou apprécier le scénario.

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Pour en revenir à Throne of Glass, même si je n'ai pas aimé cette histoire, il y a quand même deux choses qui font que je pardonne un peu son autrice : elle était jeune lorsqu'elle a rédigé cette histoire (16 ans), et c'était son tout premier livre publié. Elle avait 22 ans quand il a été édité, je crois.

Seven : Tu m'étonnes que ses personnages ont des réactions puériles et immatures, si elle n'avait que 16 ans au moment de son écriture ! D'ailleurs, je suis assez surpris qu'ils soient immatures à ce point ! 16 ans, t'as quand même un peu d'expérience de vie et donc un minimum de maturité. -w-

La maturité ne va pas toujours de paire avec l'âge ! ^^

Derek : Mais du coup, ni l'autrice ni les éditeurs n'ont songé à arranger cet aspect ? Parce qu'il y a quand même 6 ans qui se sont écoulés entre l'écriture du premier jet et la version finale !

Il aurait fallu voir son premier jet pour comparer. Mais c'est vrai que ça m'a surprise. Je veux bien que "young adult", mais tout de même ! Ce n'est pas parce que le public cible principal sont les adolescents que les personnages doivent réagir comme des gamins écervelés ! Surtout avec tel contexte qui implique des meurtres aussi violents !

Elena : Peut-être que ça s'arrange dans les tomes suivants ? :o

À ce qui parait, selon un consensus de lecteurs, cette saga commence à devenir sympa à partir du 3ème tome qui s'intitule "Heir of Fire".

Epon : Ça veut dire qu'il faut se taper un autre tome peu intéressant pour enfin arriver à une histoire un minimum potable ? Surtout que c'est même pas dit qu'on l'apprécie malgré les dires des lecteurs ?

Personnellement, pour que je suive une saga, il faut que j'accroche dès le premier tome. Même si l'histoire devient carrément cool dans les tomes suivants, si le premier ne m'a pas plu, ça ne me donnera pas envie de découvrir les autres. Dans le cas de Thrones of Glass, si on me dit que l'histoire devient vraiment bien à partir du 3ème tome, il y a une chance sur deux que le 2ème soit dans la même veine que le premier. Et si c'est pour lire un second tome tout aussi médiocre (voire plus), je préfère m'abstenir et passer à d'autres histoires qui m'intéresseront et me plairont plus.

Derek : Totalement compréhensible.

Seven : Personnellement, si j'avais su, je n'aurais pas perdu mon temps avec ce roman. Le fait que la protagoniste soit un assassin et le coup du tournoi à la battle royale m'avaient intrigué, mais les deux m'ont déçu, voire énervé. Donc, l'autre débile de Celaena et ses copains tous aussi couillons les uns que les autres, je ne veux plus en entendre parler. >>

Elena : Seven a vraiment détesté cette histoire ! XD

Epon : Il n'est pas le seul. -w-

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Quoi qu'il en soit, j'en suis déjà à presque 4000 mots pour cette partie. Donc, je vais arrêter ma review ici. Honnêtement, Throne of Glass n'est pas un livre que je recommanderai aux personnes qui s'attendent à une histoire sombre avec des thèmes graves et profonds, ni à celles qui désirent voire une romance sympathique et mature. Je pense que c'est un livre à lire sans prise de tête si on apprécie les histoires simples se déroulant quasiment à huit-clos, les tropes populaires comme le "enemies to lovers", le triangle amoureux ou l'héroïne ado grande gueule, et que les incohérences et inconsistances ne nous dérange pas.

Telle est ma conclusion pour mon avis sur cette histoire ! ^^

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